Rajooelina, Ravalomanana ne font plus partie de l'espoir

Rajooelina, Ravalomanana ne font  plus partie de l'espoir,

Bien des malgaches espèrent une sortie de crise à l'issue d'une rencontre entre Rajoelina et Ravalomanana.

Au moment ou j'ecris cet article, Ravalomanana est dans le mutisme.
Il a martelé plusieurs fois pour un retour aux accords de Maputo-Addis Abbeba, maintenant que Rajoelina ouvre vers cette voie, Ravalomanana se retracte pour plusieurs raisons.

Les accords de Maputo-Addis Abeba sont biaisés (voir l'article dernières chances de Ravalomanana). Ravalomanana a raté sa chance quand Rajoelina rejeta les accords de Maputo-Addis Abeba. Car c'était un signe que la CI ne parviendra pas à un accord durable. Ravalomanana aurait du revenir vers une solution magalasy-malagasy plus légitime à un moment où il était encore probablement populaire :   MAgro était encore ouvert.

Ecartés par Rajoelina depuis un an, mais aussi ecartés par Ravalomanana lui-même par plusieurs fautes politiques, aujourd'hui ce dernier n'a plus beaucoup d'atouts pour donner espoir à la sortie de crise: sa popularité est discutable - il a "menti" aux peuples plusieurs fois pour un retour proche aux pays, pour un "pas de putschiste à la transition", il incarne une doute par une rumeur non démentie qu'il a fait sa vie en Afrique du sud par l'acquisition d'une entreprise de chocolaterie.

Quant à Rajoelina, en un an de pouvoir, il a grillé toutes les étapes qu'un bon président aurait du franchir. Si tout le monde ont accepté son coup d'Etat, puisqu'il reste le président actuellement, il est lent, en désordre, en pleine corruptions.  L'état de grâce est terminé, la société doit évoluer devant son ambition idolâtre du "plus jeune président". 

A la recherche de sous pendant la crise financière, la France a engagé Rajoelina, (elle a dù payé pas cher sinon elle aurait recruté un militaire plus apte à diriger faire un coup d'état, et diriger la transition),  pour reconquérir Madagascar. Maintenant que  L'économie occidentale reprend, la France n'est plus intéressée pour investir vite sur Rajoelina, et laisse se dernier se débrouiller avec peu de moyens.

Alors qui doit diriger le pays ? Non Fetison ne fait pas président, il est trop mou. Il faut une personne avec beaucoup de charismes, volontés et précisons pour lançer un nouveau coup d'état,  pour écarter Rajoelina, et éjecter plus loin Ravalomanana. Il est trop tôt pour le savoir. Actuellement des têtes sortent  comme colonel Charles, pasteur Mahiol.  Ces derniers n'ont pas de savoir pour diriger mais ils ont le charisme. Tandis que beaucoup de malgache, la diaspora entre autres, ont le savoir mais n'ont pas le charisme.


Dernières chances de Ravalomanana

Cette analyse est rédigée après l'annonce d’une rencontre possible entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana à Johannesbourg prévue le 25 avril prochain. Voici une suite de l'analyse 'Ravalomanana est perdu'.

Les Atouts de Ravalomanana

Tout d'abord étudions les vrais atouts de Ravalomanana et les raisons qui l'ont mis au pouvoir.

C'est un homme très patriote, et très fier de la nation Malagasy. Sa carrière professionnelle illustre bien cela. Mais sa carrière politique est aussi marquée par une forte fierté d’être Malagasy. Les avions Air Force apporte une vraie image d’indépendance de Madagascar aussi chers soient-ils, qu’importe l’idée d’investissements derrière.

Quoiqu'on en dise sur la diablerie ou la sorcellerie de Ravalomana, il est parmi les hommes politiques osant affirmer sa foi. On l'accuse parfois de mélanger l'Etat et la Réligion. Mais notons qu’en Europe, lequel souvent soi-disant le ‘juste’ se base pour les analystes, la position de l’Eglise nécessite souvent l’intervention de l’Etat.

Les erreurs de Ravalomanana

Evincé par Andry Rajoelina et ses équipes, Ravalomanana a commis plusieurs erreurs.

- Fuir : il est clair que dès qu’il est sorti de Madagascar, il est presque impossible pour lui d’y retourner. Actuellement il dit qu’il ne veut pas rentrer afin de sauver des vies. La vérité est que la HAT ne le laisserait pas entrer. Car s’il serait à Madagascar, et qu’il serait jeté en prison, tôt ou tard, il serait libéré. En Honduras, le président déchu a essayé de rentrer par la force mais l’autorité putschiste a empêché l’avion d’atterrir. Nelson Mandela a été emprisonné pendant 27 ans mais il est revenu  au pouvoir et devenu président en 1994. Andry Rajoelina le savait, au moment où il le cherchait, il est resté au pays, et s’est refugié dans l’ambassade de France.

- Légal et légaliste : Une autre grosse erreur de Ravalomanana est alors que tout le peuple était encore avec lui, il a ajouté un argument que peu de malgaches comprennent : le légal. C’est un bon argument pour se faire valoir auprès de la communauté internationale, mais les malgaches ne sont pas sensibles à cela. D’ailleurs tout mouvement populaire réussi débute toujours de l’illégalité : une grève est légale, mais la grève illimitée effectuée en 1992 est illégale. Cet argument d’accuser le pouvoir actuel d’illégal peut s’appliquer même sur le cas de Ravalomanana sachant qu’il s’est auto-proclamé lui aussi.

- Accord de Maputo et Addis Abeba : Arrivé à signer ensemble un accord est bien. Mais l’erreur de Ravalomanana se trouve dans le contenu de cet accord. En gros, l’accord stipule le partage du pouvoir ¼ pour chaque mouvance. Il n’aurait jamais du accepter signer cela pour deux raisons principales : il avait obtenu plus 50% de vote à la dernière élection présidentielle, et le poids réel de la mouvance Andry Rajoelina est encore à prouver. Le pire c’est que Marc Ravalomanana tente encore de revenir sur cet accord alors la chance lui souriait lorsque Andry Rajoelina l’annulait. Actuellement Andry Rajoelina essaie de raviver cet accord, en suggérant à nouveau une rencontre entre les mouvances, car il a réalisé qu’il n’est pas perdant.

- Naïveté : Dans une situation aussi délicate, il faut que Ravalomanana fasse preuve d’intelligence politique, moins de naïveté. Interviewé par le journaliste de la RFI, il insistait sur le fait que les sanctions de l’UA n’est pas symbolique, actuellement Andry Rajoelina est invité en France 14 Juillet prochain. Certes diplômatiquement il ne voulait pas accuser l’Union Africaine de la légèreté de la sanction, mais il y aurait pu contourner la question.

Nouvelles approches

- Accentuer sur le patriotisme. Il est certain que la France appuie Rajoelina. Sans provoquer vers la xénophobie, ou vers l'anti-français, Ravalomanana doit appuyer plus sur un argument patriotique auquel il s’est prouvé doué. Dans son dernier discours il a commencé par parler de réconciliation nationale, mais est resté flou. Il faut qu'il continue à appuyer cette voie.

- Valeur ‘ray aman-dreny'. Par l'accession d’Andry Rajoelina à la tête de l'Etat , un jeune inexpérimenté à la tête d'un pays fondés sur les 'ela netezana vao lavavolo', 'tratra antitra' est inconcevable,  la valeur 'Ray aman-dReny' a été bafouée. L’an dernier, Ravalomanana a eu raison de choisir Manandafy comme premier ministre, il a failli mettre en valeur cette nomination. Les gens pro-Ravalomanana ou pro-Rajoelina ont argumenté son choix : il n'avait plus d'alliés. Mais il aurait pu bien le justifier par l'expérience en politique de Manandafy. Curieusement, Ravalomanana n'attaque jamais cette atteinte de la valeur ‘Ray Aman-dreny’, cette jeunesse, et inexpérience de Andry Rajoelina. On dirait qu'il l'acceptait, ce qui conduit à supposer qu’il trouve légitime la personnalité Andry Rajoelina à la tête de l’Etat, ou pire, Ravalomanana s’identifie-t-il à Andry Rajoelina. Même si les deux protagonistes sont fonceurs, self made man, Ravalomanana doit se distinguer de cette image en valorisant la maturité, la valeur malgache dans le milieu politique.

- Successeur : Ravalomanana ne reviendra plus au pouvoir. Les raisons sont multiples mais par simple logique d'alternance, un président déchu ne pourra pas revenir président. Moralement pour le peuple malgache, même si ce serait justice de faire revenir Ravalomanana, cela conduit à penser que les malgaches ne sont  capables de succéder un bien  – s’il l’on suppose que Ravalomanana est bien -  par un bien.   - La diaspora : Jusqu'ici la diaspora a participé mais l'impact est moindre. Il est vrai que les actions de la diaspora sont à faire avec beaucoup de précautions sachant que c’est un groupe de malgache – peu en nombre – qui se manifestent dans un pays qui n’est pas le sien. Mais il faut que Ravalomanana s'entoure plus d’une équipe de la diaspora, car la diaspora jouit d’une expérience internationale que même Ravalomanana lui-même n’a pas. Il faut qu’il supprime le GTT, et le remette dans TIM, Tiako i Madagascar, son parti politique.

- Transparence : Ravalomanana n’est plus présent physiquement, mais il manque beaucoup aussi de transparence. Des rumeurs circulent qu’il a lancé une entreprise de chocolaterie en Afrique du Sud, il faut qu’il confirme cette rumeur ou qu’il démentisse officiellement dans le cas échéant. Son site officiel 'tiako-madagascar.net' manque beaucoup d’indépendance, presque fanatique. Il faut que son site officiel relate des nouvelles de Madagascar, en donnant ensuite les arguments pro-Ravalomanana seulement si c’est nécessaire.

Ces quelques lignes montrent que Ravalomanana a beaucoup à faire pour pouvoir revenir ou faire revenir son parti TIM majoritaire au pouvoir. Je doute fort qu’il parviendra car il se montre de plus en en plus passif, qui laisse supposer qu’il est découragé, en attendant les actions ou les fautes des autres. Il manque d’initiative personnelle (à pars ses discours), une clarté sur l’identité et la valorisation du TIM. Il faut dire que le temps n’est pas en sa faveur, alors c’est à lui d’agir sur ses dernières chances.

 


Ravalomanana est perdu.

Les interviews de Ra8 par les journalistes dernièrement sont décevants.

Concernant l'interview par le journaliste de la RFI, Ra8 fait preuve de naivité à la UA.Le journaliste avait bien eu raison de lui mentionner que les sanctions sont purement symboliques. En plus  Ra8 disait que rajoelina s'affaiblit, certe l'économique s'enlisse mais Rajoelina arrive bien à tenir son pouvoir malgré les sanctions. Le pire c'est que ra8 dit que les sanctions de la UA vont s'emplifier, alors les dites les applications des nouvelles sanctions sont mêmes à vérifier.

L'interview des journalistes malgaches n'est pas de l'interview. C'est de la commerce, de la publicité. Aucun journaliste pro-Rajoelina n'a été présent. Est-ce impossible de trouver un pro-rajoelina ? De plus aucun journaliste ne pose des questions pertinantes comme : que fait Ra8 en afrique du sud, est-ce qu'il fait des affaires ?  comment Ra8 explique le fait que Rajoelina est toujours au pouvoir alors que cela fait longtemps que Ra8 dit que le CI ne le supportent pas ? Ca aurait plus effectif médiatiquement s'il annonce sa conférence bien avant, rassembler le plus de journalistes aulieu de faire des "interviews" à la va vite sans qualité.

J'ai envoyé ce message sur un site pro-Ra. Mais l'administrateur l'a enlevé. Ce n'est pas en créant un site pro-ra8 et ajouté des forums (ou des photos ) uniquement pro-ra8 qui fera faire revenir ra8 au pays. Ca blesse ce que je dis, mais ça reveille comme les questions du journaliste (un vrai) de la RFI.

On constate que Ra8 est de plus en plus dans la désillusion sur la situation à Madagascar. C'est normal, cela fait un an qu'il n'était plus à Madagascar.  Et L'homme qui l'a renversé au pouvoir est l'homme fort. On peut dire que le bilan de sa lutte pour évincer rajoelina est maigre. Les chances actuelles sont minimes.  Le reflexe dans un tel scénario, pour fuire l'echec,  est le reflexe d'autruche: on ne veut pas voir le monde tel qu'il est, mais on veut pas voir d'autre monde non plus. C'est que Ra8 fait maintenant.

Il faut que Ra8 prend un peu de recul, réétablir sa stratégie. Il perd du temps, de la crédibilité à vouloir être dans la presse, à parler aux pro-Ra8 journalistes.  Il faut qu'il constate que la CI, la UA, les GTT ne parviendront pas à le sortir de là. Mon  prochain article est 'Les dernières chances de Ra8'.


Ravalomanana se perd de plus en plus

Les interviews de Ra8 par les journalistes dernièrement sont décevants.

Concernant l'interview par le journaliste de la RFI, Ra8 fait preuve de naivité à la UA.Le journaliste avait bien eu raison de lui mentionner que les sanctions sont purement symboliques. En plus  Ra8 disait que rajoelina s'affaiblit, certe l'économique s'enlisse mais Rajoelina arrive bien à tenir son pouvoir malgré les sanctions. Le pire c'est que ra8 dit que les sanctions de la UA vont s'emplifier, alors les dites les applications des nouvelles sanctions sont mêmes à vérifier.

L'interview des journalistes malgaches n'est pas de l'interview. C'est de la commerce, de la publicité. Aucun journaliste pro-Rajoelina n'a été présent. Est-ce impossible de trouver un pro-rajoelina ? De plus aucun journaliste ne pose des questions pertinantes comme : que fait Ra8 en afrique du sud, est-ce qu'il fait des affaires ?  comment Ra8 explique le fait que Rajoelina est toujours au pouvoir alors que cela fait longtemps que Ra8 dit que le CI ne le supportent pas ? Ca aurait été plus effectif médiatiquement si sa conférence de presse est annoncée  bien avant, rassembler le plus de journalistes au lieu de faire des "interviews" à la va vite sans qualité.

J'ai envoyé ce message sur un site pro-Ra. Mais l'administrateur l'a enlevé. Ce n'est pas en créant un site pro-ra8 et ajouté des forums (ou des photos ) uniquement pro-ra8 qui fera faire revenir ra8 au pays. Ca blesse ce que je dis, mais ça reveille comme les questions du journaliste (un vrai) de la RFI.

On constate que Ra8 est de plus en plus dans la désillusion sur la situation à Madagascar. C'est normal, cela fait un an qu'il n'était plus à Madagascar.  Et L'homme qui l'a renversé au pouvoir est l'homme fort. On peut dire que le bilan de sa lutte pour évincer Rajoelina est maigre. Les chances actuelles sont minimes.  Le reflexe dans un tel scénario, pour fuire l'echec,  est le reflexe d'autruche: on ne veut pas voir le monde tel qu'il est, mais on veut pas voir d'autre monde non plus. C'est que Ra8 fait maintenant.

Il faut que Ra8 prend un peu de recul, réétablir sa stratégie. Il perd du temps, de la crédibilité à vouloir être dans la presse, à parler aux pro-Ra8 journalistes.  Il faut qu'il constate que la CI, la UA, les GTT ne parviendront pas à le sortir de là. Mon  prochain article est 'Les dernières chances de Ra8'.


Ravalomanana dans la désillusion.

Les interviews de Ra8 par les journalistes dernièrement sont décevants.

Concernant l'interview par le journaliste de la RFI, Ra8 fait preuve de naïveté face à l'UA. Le journaliste avait bien eu raison de lui mentionner que les sanctions sont purement symboliques. En plus Ra8 disait que Rajoelina s'affaiblit, certe l'économique s'enlise mais Rajoelina arrive bien à tenir son pouvoir malgré les sanctions. Le pire, Ra8 dit que les sanctions de la UA vont s'amplifier, alors que les dites applications des nouvelles sanctions sont mêmes à vérifier.

L'interview des journalistes malgaches n'est pas de l'interview. C'est de la commerce, de la publicité. Aucun journaliste pro-Rajoelina n'a été présent. Est-ce impossible de trouver un pro-rajoelina ? De plus aucun journaliste ne pose des questions pertinentes comme : que fait Ra8 en Afrique du sud, est-ce qu'il fait des affaires ?  Comment Ra8 explique le fait que Rajoelina est toujours au pouvoir, alors que cela fait longtemps que Ra8 disait que la CI ne le supporte pas ? Ca aurait pu être effectif médiatiquement s'il annonce sa conférence bien avant, rassembler le plus de journalistes au lieu de faire des "interviews" à la va-vite sans qualité.

J'ai envoyé ce message sur un site pro-Ra8. Mais l'administrateur l'a enlevé. Ce n'est pas en créant un site pro-ra8 et en ajoutant des forums (ou des photos ) uniquement pro-Ra8 qui fera revenir Ra8 au pays. Ca blesse ce que je dis, mais ça reveille, comme les questions du journaliste (un vrai) de la RFI.

On constate que Ra8 est de plus en plus dans la désillusion sur la situation à Madagascar. C'est normal, cela fait un an qu'il n'était plus à Madagascar.  Et L'homme qui l'a renversé au pouvoir est l'homme fort. On peut dire que le bilan de sa lutte pour évincer Rajoelina est maigre. Les chances actuelles sont minimes. Le réflexe dans un tel scénario, pour fuir l'echec, est le réflexe d'autruche: on ne veut pas voir le monde tel qu'il est, mais on ne veut pas voir d'autres mondes non plus. C'est ce que Ra8 fait maintenant.

Il faut que Ra8 prenne un peu de recul, réétablisse sa stratégie. Il perd du temps, de la crédibilité à vouloir être dans la presse, à parler aux journalistes pro-Ra8.  Il faut qu'il constate que la CI, l'UA, les GTT ne parviendront pas à le sortir de là. Mon  prochain article sera 'Les dernières chances de Ra8'.


Fomba hodian'i Ravalomanana.

Maro ireo vaovao milaza fa hody i Ravalomanana. Efa ela izy no hilaza hoe hody fa tsy tafody.

Raha dinihina dia sasa-miandry an'i Ravalomanana ny vahoaka malagasy. Ary izany sasa-miandry izany dia manimba ny "opposition" any M/car : tsy afaka mampiseho hevitra hentitra, mazava sy ofisialy ny mpanara-dia an'i Ra8. Lany ny andro miandry azy hiverina.

Mba hialana izany fiandrasana lava izany, dia tokony hanolotra olona ao M/car hanolo azy i Ravalomanana. Tsy olona ho solon-tenany - satria lasa mitarika fiandrasana indray -  fa olona hanolo azy mihitsy.  Io olona io dia tsy hanolotra ny tenany, fa  i Ravalomanana no milaza izany, mba tsy ho very saina ny vahoaka malagasy.

Mila fahaiza-manao tsara anefa izany : iray, io olona io dia mila mampiseho fa manana hevitra maha-izy azy, mba tsy ho raisin'ny vahoaka ho 'marionnette' ka hiandry an'i ra8 indray. Roa, nefa koa hazava tsara hoe tohanan'i Ra8 izy: rehefa misy ny fivoriana eny Akorondrano dia mitohy ihany ny antso antaroby ataon'i Ra8.  Io olona io no ho candidat amin'ny fifidianana manaraka, ary i Ra8 no ho premier ministre rehefa lany izy. 

Efa fomba fanao io fanolorana sefo vaovao io, rehefa hita fa sarotra ny fiverenana.  Tsy ela akory, tany Russie : araka ny lalam-panorenana any Russie dia tsy nahazo nilatsaka président intsony i Vladmir Poutine. Ny nataony dia natolony ho candidat dia i Dmitri Medwedew. Lany i Dmitri Medwedew, ny 2008,  dia i Vladmir Poutine no lasa premier ministre. Tsy very voninahitra akory i Vladmir Poutine, vao mainka tian'ny olona izy amin'ny fahaiza-manao ataony.

Aoka tsy ho hadinoina, anisan'ny ny nampiongana an'i Ravalomanana dia, izy te-hitazona mafy ny azo, tsy manolotra olona hanolo hafa rehefa sarotra izany .


Voagadra Ravalomanana

Aiza i Ravalomanana ? tsy fantatra. Iza no afaka mahita azy ? ny fianakaviany sisa. Ahoana ny fomba hiresahina aminy ? amin'ny télephone sisa. Azo lazaina fa efa mitovy amin'ny gadra i Ravalomanana. Mitovy ny toerana mahazo azy toy ny gadra politika hafa.  

Izy miteny hoe tsy afaka mody any M/car satria ho samborina sy hisy hamono, izany hoe matahotra izy.  "Aza matahotra minoa fotsiny ihany" hoy izy taloha izay, nilaza tamin'ny vahoaka malagasy tsy hatahotra ny fampitahorana nataon'ny fitondrana taloha. Ankehitriny, hampitahorin'i Andry Rajoelina izy, dia tsy sahy mody.

Ravalomanana tsy sahy mody noho ny tahotra, midika koa anefa izany fa manaiky ny mandat d'arrêt an'i Andry Rajoelina.

Ravalomanana tsy mety mody koa dia mampiseho tsy fahatokisana tanteraka amin'ireto vahoaka mbola manaraka azy. Hiaro azy ireo vahoaka ireo. Hilaza izy hody ka hidina eo Ivato amin'ny faran'ny volana may, dia ho feno vahoaka ny lalana rehetra mankany Ivato hitsena azy. Ho feno vahoaka amin'arivony ny aéroport Ivato. Ho voasakana mora fotsiny ireo miaramila vitsy voavidin'i Andry Rajoelina.

Lany ny andron'i Ravalomanana miandry ny 'communauté internationale' hiaro azy. Tsy hisy izany. Hatrizay dia vahoaka an'Antananarivo - izay hitsena azy ery Ivato - ihany no nahavita nanongana fitondrana fa tsy tafrikana na vazaha avy any ivelany akory. Na i Andry Rajoelina voavidy sy voasesika volam-bazaha aza mbola nila ny vahoaka an'Antananarivo.

'Ara-dalana', 'Lalam-panorenana' no dradraina. Tsy mandaitra ireo matoa tsy tafody amin'ireo hatr'izay. Nanao bodingerona i Andry Rajoelina naka fitondrana, aoka i Ravalomanana hanao bodingerona haka izany koa.

Ravalomanana ô .  'Sahia manao dingana lehibe'. Ireo vahoaka ireo ihany no hiaro anao.  Mody amin'izay. Raha tsy mody i Ravalomanana ao anatin'ny fotoana fohy, herin'andro, dia resy izany, ary ho raisin'ny vahoaka ho mpamadika.

'Tohizo ny lalantsika'. Haingana. 

 

 

 

   


Ravalomanana "accepte" l'illégalité

Actuellement, l'argument prôné par Marc Ravalomanana pour pouvoir revenir à Madagascar est le respect de la légalité et l'ordre constitutionnel.

Il est important de noter que pendant que Ravalomanana détenait le plein pouvoir, Andry Rajoelina était déjà dans l'illégalité. Le 31 Janvier, ce dernier s'est auto-proclamé président du soi-disant Haute Autorité de Transition, une institution qui, elle aussi, n'a aucun statut l'égal. Continuant sur sa lancée dans la voie de l'illégalité, Andry Rajoelina annonça haut et fort son premier ministre et son gouvernement. Suite à ces évenements, le président Marc Ravalomanana encore appuyé par son gouvernement et les militaires n'a pas agi pour stopper, empêcher cette émoragie de l'illégalité.

Le 14 Février, - 15 jours après la proclammation illégale de Andry Rajoelina - le peuple à Mahamasina cria à Marc Ravalomanana d'arrêter Andry Rajoelina "Sambory TGV, sambory TGV" (http://www.youtube.com/watch?v=KY8WXKWkf08). Mais le président faisait sourdes oreilles.  Aujourd'hui, par son discours officiel du 19 Mai (http://www.youtube.com/watch?v=M1x5K7cnZ9I) , au nom du pleuple malgache, Marc Ravalomanana dit "nous exigeons que le régime illégal quitte le pouvoir", alors pourquoi ne l'a-t-il pas fait dès le début des actes illégaux initiés par Andry Rajoelina? Une question qu'il faudrait poser à Marc Ravalomana, à laquelle il refuserait de répondre. 

 


Ravalomanana n'ose plus

Je me souviens quand Ravalomanana allait se présenter à sa première élection présidentielle en 2001 , il disait : "Ravalomanana dia mila olona sahy" , traduction "Ravalomanana a besoin d'un homme qui a de l'ambition et de la volonté à la réaliser". De même à sa candidature à la Mairie de la capitale en 1999, son slogan était "Sahia manao dingana lehibe", que l'on peut traduire : "osez affronter des montagnes".

Fraîchement élu président de la république, il a suivi ses slogans et tenu ses paroles. Il a construit une équipe formée de gens ambitieux  pour la nation, distingués par l'intelligence et la jeunesse. Le gouvernement faisait peau neuve, la gouvernance rafraîchie.

Mais dernièrement, après sa deuxième victoire à l'élection en 2006, Ravalomanana s'est entouré de gens flegmes voire flemmards, qui manquent d'audace - "sahia!" - , de volonté - "dingana lehibe!". Le MAP (Madagascar Action Plan) bien que clairement rédigé, manquait de transparence. La corruption revenait au sein de lui-même par l'achat pour l'Etat d'un avion dont il est en partie propriétaire. Pire encore, il a rejeté toutes initiatives et propositions d'autrui, non seulement les malgaches mais aussi les étrangers.

L'homme qui ose franchir est Rajoelina, profil que Ravaloamana cherchait à être un co-équiper. Il va sans dire que Andry Rajoelina frappait à sa porte avant de se tourner vers ses adversaires Ratsirakistes, déjà politiquement enterrés. C'est plus facile pour Andry de travailler avec Ravalomanana déjà en place. Mais Ravalomanana, de peur de se faire dépasser par les ambitions des autres, tuait les bonnes volontés.

Entourés de gens inertes, inactifs, Ravalomanana s'est trouvé dans une bulle, deconnectés des  mouvements à l'extérieur. L'attaque flagrante de Andry Rajoelina le laissait immobile, très vite il se trouvait prisonnier de son équipe faiblarde.

Actuellement si vous le constatez, Ravalomanana est toujours dans cette bulle incapable d'assimiler la réalité. Se croyant toujours "président" de la république, alors qu'il n'habite plus Madagascar. A nouveau, il s'entoure d'une équipe faible, à commencer par son nouveau "premier ministre", un homme politiquement affaibli, d'une part par son age, mais aussi par sa carrière politique flouée, sans grande réussite.

Face à Rajoelina, jeune et dynamique, mais de plus immoral, presque machiavélique, l'argument de défendre la légalité de Ravalomanana ne fait pas de poids. A l'heure actuelle cette légalité, tarde à revenir, est battue par le réseau puissant de Rajoelina. Ravalomanana doit s'armer de nouvelle volonté "sahia manao dingana lehibe" beaucoup plus qu'il avait à sa première élection.

 


L'hypocrisie de la Diaspora

Nous constatons actuellement plusieurs mouvements de la Diaspora pour montrer leurs attachements à la situation à Madagascar.  

Les malgaches qui vivent en dehors de M/car sont souvent attribués de chanceux. Ils arrivent par trois voies principales. La première est la voie estudiantine : selectionnés par les grandes universités, les étudiants malgaches à l'etranger choisissent - oui, ils choisissent - de rester dans le pays d'accueil ou migrer vers d'autres pays, pour entamer leur vie professionnelle. Très qualifiés, ils rejoignent la deuxième voie, ceux des malgaches qui sont séduits par les grandes entreprises en Europe. Lié par le destin, la voie familiale - plus commode sous le terme juridique rapprochement familial - donne l'opportunité à un/une malgache de vivre à l'etranger.

Maintenant que Madagascar est mal, plusieurs mouvements des diasporas s'érigent partout. Par leurs grands savoirs, ils accusent en particulier l'incivilité des malgaches à Madagascar. Paradoxalement, quand le pays fait état de stabilité, les diasporas se confinent et ne profitent pas de l'occasion pour instituer le premier droit civique : le droit de vote des diasporas à une élection.

L'hypocrisie que joue les diasporas pour les situations - qu'elles soient bonnes ou mauvaises - à Madagascar peut s'étaler sur plusieurs articles. A bon entendeur salut.

 


Analyses sur le groupe TIKO

Le groupe Tiko vient de fermer ses portes . N'ayons pas mémoire courte.

A partir d'une certaine taille, parfois mesurée selon  son marché, une grande entreprise dérive toujours de son entité originale.   A titre d'exemple Microsoft accusé de monopolie, Google accusé d'atteinte à la vie privée. Les mesures prises à l'encontre de telles accusations - portées en justice - n'entraînent pas pour autant la fermeture du groupe. Le groupe Total a été reconnu coupable dans le procès Erika suite à un naufrage d'un petrolier sur les côtes françaises en décembre 1999. L'an dernier le bénéfice du groupe est à son meilleur niveau - battant  son record atteint en 2006- alors que la crise commencait, grâce notamment à la flambée du prix de pétrole.

Quand une entreprise riche en histoire est proche de la faillite, le dernier recours est de la vendre. Air Madagascar "racheté" par Luftansa, Tata  - un groupe indien -  a racheté le groupe très british Jaguar. De telles demarches impliquent l'engagement du privé mais aussi de l'Etat. Citons l'entrée de l'Etat de quelques pays pour sauver leurs propres groupes :  les USA pour General Motors, la France pour le groupe PSA Peugeot Citroen.

Le Groupe Tiko était dans la tourmente. A cause de son image intimement liée à Ravalomanana, le groupe a été victime de cambriolages, d'intimidations. La blessure est trop profonde. Il a besoin de l'intervention de l'Etat, ce dernier - sous Andry Rajoelina - n'a pas levé le petit doigt. Certes Ravalomanana - quand il était président - est accusé de laisser les entreprises malgaches, telles Savonerie Tropicale, dans l'ombre. Ces dernières ne sont pas pourtant victimes d'actes de barbaries.

Si L'Etat n'a  pas sauvé Tiko, ce dernier ne s'était pas non plus capable de se dégager son lien avec Ravalomanana, une fois  arrivée à la présidence, qui  n'a plus besoin de Tiko pour sauvegarder son image. Le groupe aurait du entreprendre des demarches marketing

Nous allons vivre les conséquences économiques de la fermeture du groupe Tiko fournisseurs principalement  en produits laitiers, et l'huile alimentaire. Les conséquences s'appuyent sur trois niveaux : les employés directs du groupe, les employés indirects ( les épicéries, et supermarchés) et finalement les ménages.

Mais la disparition de Tiko soulève aussi des questions : Si Ravalomanana ne s'était  pas porté candidat à la mairie d'Antananarivo,
serait-ce Tiko toujours flamboyant comme il l'a été à l'époque ou Ravalomanana était le directeur sans tracée politique ?  Paradoxalement, Ravalomanana était-il rentrée dans la politique pour sauver Tiko des actes tels que nous avont vécus depuis les derniers mois ?